Avec le déploiement de la nouvelle infrastructure de transport et les mises en service des rames de métro, les nouveaux sites impactés (140 km2 de zone urbaine impactée directement) réuniront les conditions leur permettant d’augmenter de manière significative le nombre d’implantations d’entreprises et d’activités économiques (sites touristiques, équipements de recherche, incubateurs, etc.). En effet, à l’échelle locale, le Nouveau Grand Paris dynamisera le développement des territoires concernés par les 68 nouvelles stations et aussi ceux situés à proximité. Les projets ne manquent pas et les quartiers de gares créent de réelles perspectives de développement. Mais rien n’est automatique. Les politiques d’aménagement et d’urbanisme seront essentielles pour créer des lieux de vie agréables pour celles et ceux qui y vivront, viendront y travailler ou se distraire. Les bonnes pratiques françaises et internationales montrent que les forces du marché seules ne permettent pas d’atteindre pleinement cet objectif. ll y a un travail très fin à mener autour de chacune des stations pour co-construire ces nouveaux lieux en veillant à bien impliquer les populations, entreprises, acteurs publics, investisseurs, etc. L’idée est de créer des espaces de vie en s’imprégnant des techniques de l’urbanisme participatif ou du place making et dépasser les gestes architecturaux. Enfin, les enjeux environnementaux sont également très importants à cette échelle.